La fièvre des SCPI gagne les retraités ces dernières années : ceux-ci font en effet face à une baisse généralisée de leurs revenus. Or, les SCPI génèrent des compléments de revenus réguliers, chaque trimestre, et sans aucune contrainte de gestion. Les seniors s’intéressent surtout aux SCPI de rendement qui sont les plus rémunérés.
Les SCPI, pour quels seniors ?
Pas de distinction pour les investisseurs seniors qui souhaitent profiter de ces actifs pierre-papier, que ce soit du point de vue fiscal, aversion aux risques, situation financière ou autre. Quoi qu’il en soit, ces SCPI sont plus rentables pour ceux à espérance de vie élevée, sachant qu’elles sont à détenir sur le long terme. Il vaut mieux investir dès le départ à la retraite, ou même bien avant, afin de profiter du rendement réel qu’apporte ce produit pierre-papier. C’est en effet au fil des ans que les délais de jouissance et les frais de souscription seront lissés. En revanche, un senior à courte espérance de vie pourra investir en SCPI certes, mais sans complètement tirer profit de ce rendement sur la durée. Quoi qu’il en soit, la SCPI fait partie du patrimoine du senior et pourra être transmise aux bénéficiaires de son choix une fois celui-ci décédé. Ce, pour les SCPI de rendement et non pour les SCPI fiscales toutefois.
Pourquoi cette appétence pour les SCPI ?
Comme indiqué plus haut, les SCPI se démarquent par leur simplicité de gestion : il suffit au senior d’acquérir les parts après avoir réalisé les comparatifs et les simulations requises, puis de réaliser un suivi depuis chez lui, en étant connecté sur un smartphone ou une tablette. Ce suivi ne nécessite pas une veille contraignante comme dans le cas des actifs boursiers ou des cryptomonnaies par exemple, puisque les SCPI ne sont pas volatiles et que leur rendement fluctue peu, même en période de crise.
Revendre son immobilier physique, une bonne idée ?
Certains seniors revendent leur immobilier physique pour investir en SCPI afin d’en tirer tous les avantages, dont la collecte de revenus sans prise de tête. Ils peuvent ainsi y injecter une importante partie de cette épargne sans avoir à recourir à des prêts ni à programmer un calendrier de remboursement qui pourra encore s’étaler sur plusieurs années, ce qui n’est plus recommandé pour leur âge avancé. De plus, le senior pourra profiter de l’immobilier diversifié d’une part, et à l’échelle internationale d’autre part, toujours sans avoir à gérer quoi que ce soit, sauf ses parts de SCPI.
En revendant son immobilier physique, le senior est ainsi délesté de la gestion locative, de celle des baux, de l’entretien et de la rénovation, des recouvrements, etc.
Toujours est-il que l’immobilier physique est un excellent actif à transmettre à sa génération future. Dans la mesure du possible, il vaut donc mieux toujours le conserver et puiser dans sa retraite ou sa pension pour financer ses parts de SCPI.
Les SCPI les plus souscrites par les seniors
Ces derniers soutiennent particulièrement celles qui se spécialisent dans le domaine de la santé et de la prise en charge des personnes âgées. Ce sont d’ailleurs les plus sécurisées face à la crise, étant constituées de murs d’EHPAD, de cliniques, de centres médicaux et de recherches dont le taux d’occupation est élevé aussi bien en temps prospère qu’en période noire. Citons par exemple Pierval Santé et Primovie qui sont les plus connues, de même que la SCPI Foncière des Praticiens.
Pour ceux qui souhaitent préparer leur retraite avec les SCPI, le choix est infini, avec la possibilité d’investir via l’assurance-vie afin d’en tirer le maximum d’avantages.