La réglementation en expertise comptable est assez complexe et ne fait que changer, voici quelques conseils pour vous en sortir.
Faites appel à un expert-comptable
Quelle que soit l’entreprise qu’il s’agisse d’une TPE, PME, commerciale, industrielle ou en artisanat vous êtes tenu de déclarer les bulletins de paie ainsi que les déclarations chaque mois. Cela peut être assez complexe mais vous pouvez faire appel à un expert-comptable pour être sûr de vos comptes. Selon le type d’entreprise un expert-comptable ne sera pas obligatoire car il y a des entreprises qui font sans mais c’est tout de même recommandé. Avec la démocratisation d’Internet, vous pouvez remplir les documents nécessaires en ligne.
Sachez aussi qu’il y a le commissaire aux comptes (CAC) qui lui a plus le rôle d’un contrôleur, il doit vérifier au moins 5% de vos déclarations pour être en règle. Sachez que ce domaine est très sérieux et très strict, ils se doivent donc de ne pas frauder et vous aussi car les sanctions peuvent être assez lourdes. Néanmoins le CAC n’est pas obligatoire, cela dépend de votre situation (la taille de la société notamment).
L’ordre des experts comptables
Il faut rappeler qu’il y a un ordre des experts comptables qui est assez proche de celui des docteurs pour faire une comparaison. Si votre vocation est d’être comptable, sachez qu’il est possible de le devenir en 3 ans de licence, mais pour devenir expert comptable à Bordeaux ou commissaire aux comptes, il faut 5 années d’études ainsi que 3 ans de stage pour valider.
Si un commissaire aux comptes fraude, s’il accepte une fausse facture ou bien des déclarations artificiellement gonflées par exemple, il peut être condamné. Il est responsable de certifier les comptes des entreprises : il assure que leurs comptes sont sincères et conformes. Comme dans l’ordre des médecins, un commissaire aux comptes peut être radié de l’ordre des experts-comptables s’il ne respecte pas ses obligations : il n’aura alors plus le droit de faire de contrôles tout comme un médecin qui n’aurait plus le droit de prescrire en cas de faute grave.